Nom : Arevi préfère garder son nom secret, elle ne veut pas porter préjudice à son père.
Prénom : Arevi
Age : 19 ans
Race : Humaine
Camp : Pirate
Métier : Navigatrice
Fruit du démon : Basa Basa no mi - Le fruit du papier
Ce fruit du démon fait partie de la famille des logia.
Arevi peut ainsi transformer des parties de son corps en papier et générer cette matière. Arevi a développé toute une panoplie de techniques offensives et défensives avec ce pouvoir.
(Un autre post détaillera ces techniques plus en détail).
Description physique :
Arevi est brune et mesure 1m70. Elle a les cheveux relativement longs et les porte souvent attachés en queue de cheval. Elle a gardé les mêmes grands yeux noirs de quand elle était petite. Elle porte souvent des boucles d’oreilles. Elle n’a pas de style vestimentaire particulier, mais reste féminine. D’allure sportive, Arevi ne manque pas de dynamisme !
Description morale :
Ayant eu une enfance peu festive, Arevi n’a pas beaucoup de notions de méfiance et marche à l’instinct, elle préfère penser à l’avenir que se lamenter sur les choses déjà produites. C’est une fille assez solitaire mais pas marginale, elle reste sociable malgré tout. Elle aime jouer de la flûte traversière quand elle se sent bien.
Malgré qu'elle fut élevée dans une famille aisée, elle reste néanmoins assez simple, elle aime les fruits et déteste quand un garçon devient trop "proche" sans qu'elle l'ait voulu.
Histoire :
Elevée dans l’opulence et le luxe, Arevi était le joyau de ses parents. Née d’un père médecin et d’une mère historienne, elle a vécu son enfance sur une petite île de South Blue dans une magnifique bâtisse, que ses parents possédaient.
Arevi recevait l’éducation à domicile, avec ses propres parents, ainsi elle n’allait pas à l’école et ne sortait pas, tout ce dont elle avait besoin se trouvait chez elle. Elle a également bénéficié de tuteurs pour différentes activités : un maître d’arme, un professeur de musique … C’est comme cela qu’elle a appris à manier le sabre et à jouer de la flûte traversière.
Son père était un docteur à la retraite et avait tout le temps nécessaire pour chérir et gâter sa fille, tandis que sa mère, véritable passionnée d’histoire, parcourait les mers à la recherche de vestiges du passé, et rêvait de parcourir le monde entier et de découvrir le passé des îles lointaines.
Ainsi, lors d’expéditions, Arevi restait seule avec son père, et celui-ci aimait montrer à sa fille l’endroit où sa mère se trouvait sur un magnifique globe, avec un socle fait de bois précieux et d’or. Mais cet objet, Arevi n’avait pas le droit d’y toucher, trop cher aux yeux de son père, il ne voulait prendre aucun risque quant à la jeunesse et la maladresse de sa fille.
C’est comme cela que malgré son jeune âge, Arevi prit goût à dessiner des cartes, à dessiner son globe à elle, ainsi elle savait à tout moment où sa mère était et tous les endroits qu’elle avait déjà exploré.
Voyant l’engouement et la minutie que sa fille mettait à réaliser son œuvre, le père d’Arevi lui acheta de superbes ouvrages sur la cartographie et la navigation, et déclencha une véritable passion des mers dans le cœur de sa fille.
La petite famille vivait une vie paisible sur leur île calme, rythmée par les voyages de la mère, mais Arevi ne manquait jamais d’affection, d’aucun de ses deux parents, elle était heureuse, même si elle restait chez elle, même si elle n’avait pas d’amis.
Ce bonheur fut perturbé le jour où, mystérieusement, à la suite d’une expédition, la mère d’Arevi n’est jamais revenue. C’était la plus grande peur de son père, et celui-ci avait toujours la hantise de ne jamais revoir sa femme lorsqu’elle partait en quête du passé, jusqu’à ce jour-là, où c’est vraiment arrivé. Arevi n’avait que 10 ans.
A la suite de cet événement, le père d’Arevi devenait de plus en plus distant avec sa fille, alors que celle-ci se renfermait elle-même. La vie continuait son petit train, mais le bonheur n’était plus au rendez-vous.
Mais un beau jour ensoleillé de printemps, la vie d’Arevi allait être complètement chamboulée.
Arevi avait 15 ans, et jouait tranquillement des airs de flûte inspirés du ciel bleu baignant un soleil chaleureux.
En jouant, Arevi entendit des cris venant de chemin qui passait devant sa maison, elle entendait aussi des bruits de pas, quelqu’un était en train de courir. Arevi s’est alors arrêtée de jouer, et prêta l’oreille à tout cette agitation.
Au fur et à mesure que cette personne s’approchait, ces cris étaient plus identifiables, ce n’était pas des cris de peur, mais des cris de colère, aucun doute, cette personne poursuivait un bandit.
Une silhouette s’approchait de la clôture, c’était le fuyard, il courrait, un sac sur le dos, lorsque soudain, il sauta au dessus des buissons afin de se cacher.
Arevi regarda alors attentivement cet homme, ses tatouages, une chose est sûre, c’est un pirate.
La petite fille tomba sous le charme de ce jeune homme au physique élancé et à la peau mate, qui n’écoutait que son cœur. Elle était émerveillée par cet individu qui respirait la liberté et qui ne se souciait pas du présent, et encore moins du passé. On pouvait le lire sur son visage.
Arevi reprit alors ses airs de musique, comme si de rien n’était, afin d’éviter d’éveiller le moindre soupçon.
La course effrénée du poursuivant s’arrêta, il se mit à pester contre le pirate qui lui avait dérobé quelques richesses puis rebroussa chemin pour rentrer chez lui.
Une fois qu’il était assez loin, Arevi a alors interrompu sa mélodie. C’est alors que le pirate s’approcha de la jeune fille et lui dit ces mots, qui changèrent à jamais sa vie :
« C’est magnifique ce que tu joues, tu as beaucoup de talent, tes notes respirent la liberté, ne gâche pas cette liberté ici, sors, pars, va vivre ta vie, merci encore ! » et il ponctua sa phrase d’un clin d‘œil.
C’est ainsi que le pirate repartit aussi soudainement qu’il était venu, toujours par-dessus la clôture. Il n’était pas resté insensible aux étoiles qui défilaient dans les yeux d’Arevi.
Arevi fixa alors le départ de cet homme, toujours en admiration, toujours avec les mêmes étoiles dans les yeux.
Le père d’Arevi avait assisté à toute la scène depuis son balcon, à l’étage, et si la petite fille s’était retournée à ce moment-là, elle aurait pu voir une larme briller sur la joue de son père.
Arevi déposa sa flûte sur la table, ouvrit le portail et dévala les chemins à toute vitesse, le sourire aux lèvres. Ce qu’Arevi ne savait pas, c’est que les rebondissements de cette journée n’étaient pas encore terminés.
Alors qu’elle marchait sur un sentier entre les arbres, respirant la fraîcheur de la forêt, elle s’arrêta brusquement, elle sentait comme une présence autour d’elle, une présence oppressante.
C’est alors qu’en regardant un des arbres, Arevi vit ce fruit à la peau rouge luisante.
Plus elle le regardait, plus elle ressentait cette envie irrépressible de croquer dedans, sans raison. Elle s’approcha inconsciemment de l’arbre, attrapa le fruit dans ses mains et en prit une bouchée.
Une fois ce morceau avalé, Arevi reprit ses esprits, la chair du fruit était d’un bleu intense, et sa peau était ornée de spirales étranges. Aucun doute, elle venait de manger un fruit du démon. Arevi l’avait bien apprit dans sa jeunesse, elle allait donc acquérir des compétences surnaturelles, et en échange, les démons de l’océan lui ont retiré sa capacité à nager.
Elle lâcha le fruit, et cette fois-ci, ce n’était plus l’émerveillement, mais la panique qu’on pouvait voir dans les yeux de la jeune fille. Elle le savait, c’était déjà trop tard, le fruit était devenu commun, ce n’était plus un danger pour personne, mais c’est elle qui en payait le prix.
Soudainement, Arevi éternua et se décomposa en une multitude de petits bouts de papier, puis redevint normale, ça y est, elle avait son pouvoir, visiblement, celui du papier.
Arevi rentra alors chez elle, un peu coupée dans son élan de liberté, et préféra garder le secret en cachant tout ça à son père.
A l’âge de 19 ans, Arevi décida de prendre les choses en main et discuta avec son père entre quatre yeux.
Elle lui avoua son envie de parcourir les mers, de parcourir le monde, pour finir le rêve de sa mère, et qui sait, peut-être la retrouver. Elle n’avait pas peur, elle savait ce qu’elle disait, elle avait beaucoup de connaissances en navigation, elle était prête à braver l’océan.
Elle lui dit :
« Je veux devenir pirate. »
Elle lui révéla également son secret à propos du fruit du démon qu’elle avait consommé 4 ans auparavant.
Son père n’était pas surpris, il avait bien vu ce jour de printemps alors qu’elle n’avait que 15 ans, que son avenir était de suivre sa volonté, comme cet homme qu’elle avait admiré.
Il savait que tôt ou tard, elle serait tentée par la piraterie. Quant au fruit du démon, le mal était fait, il ne pouvait rien changer.
C’est alors que la nouvelle vie d’Arevi commença …